Si je suis tout à fait honnête, Paris n’était pas mon premier choix de destination de vacances en février. Nous allions à Majorque pour rencontrer mes beaux-parents pendant une semaine, et c’était moins cher de prendre l’avion pour Paris puis pour l’Espagne, alors nous avons décidé de passer quelques jours dans la capitale française. Je n’y étais jamais allé auparavant et, pour une raison quelconque, je n’étais pas tout à fait enthousiaste à l’idée de visiter la ville lumière à tout moment de l’année.
Cette attitude, bien sûr, était entièrement basée sur ce que j’ai appris des médias au fil des ans. Dans mon esprit influencé par les médias, Paris est une ville de manifestations, d’émeutes, de pickpockets et de Parisiens dont le seul but dans la vie est d’être grossier et de se moquer des gens qui parlent français avec un accent non parisien, comme ma femme et moi qui vivre à Montréal.
À mon grand soulagement, nous n’avons rien vécu de tout cela lors de notre visite. Cela ne veut pas dire qu’aucune de ces choses ne s’est produite pendant notre séjour. En fait, une grève générale a commencé la veille de notre départ du pays, et nous n’avons presque pas pu prendre l’avion. Mais, en général, Paris était un délice absolu et, comme d’habitude, le choix de ma femme s’est avéré être le bon.
Ce que nous aimons vraiment faire lorsque nous visitons une ville, c’est essayer de vivre pleinement un quartier particulier. Ou, au moins, absorbez autant que possible en l’espace de cinq jours. À cette fin, nous avons fait de Belleville notre port d’attache, un quartier qui chevauche les 19e et 20e arrondissements (et se divise en deux autres) et abrite une communauté multiethnique comprenant des Nord-Africains, des Juifs, des Chinois et des ouvriers. Français.
J’ai tendance à apporter deux caméras (au moins) lorsque nous partons en vacances. Mon Canon F1 New et mon Nikon L35AF, ce dernier étant parfait lorsque vous n’avez pas envie de transporter un appareil photo plus lourd et que vous voulez simplement la facilité d’utilisation d’un appareil photo point-and-shoot que l’on peut simplement tirer de la hanche .
Avant de partir, j’ai cherché sur la planète Kodak Gold 200 et, comme la plupart des autres photographes de cinéma, je n’ai rien trouvé. Au lieu de cela, j’ai opté pour quelques packs de Fujicolor Superia X-TRA 400.
Ce que j’ai découvert, c’est que ce film fait un très bon travail pour faire ressortir les bleus et les verts, et vous donnera une belle reproduction d’un sujet même lorsque la lumière est sous-optimale. Il semble également bien se marier avec le L35AF, comme le vin français et tout ce qui est cuit avec trop de beurre. Comme la cuisine française, par exemple.
J’ai découvert, au fil des années, qu’apprendre à connaître un quartier ne se résume pas à l’apparence des gens, mais à ce qu’ils font. Et quelle meilleure façon de représenter cela qu’en prenant des photos des petites vitrines qui abritent les petites entreprises qui alimentent l’économie et la culture de chaque quartier ?
Juste au coin de notre hôtel, j’ai repéré cet homme en train de retoucher des vêtements en fin de soirée. Ou, du moins, on le suppose du nom du magasin et des vêtements suspendus devant. Et, malgré le fait qu’il ait été entouré de graffitis, il semble moins que les murs qui l’entourent aient été dégradés et plus que le magasin ait été parfaitement cadré avec une représentation de l’attitude du lieu où il vit.
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Où que vous soyez, vous constaterez qu’un magasin de fruits et légumes est toujours une belle occasion de trouver de la couleur. Je suis un grand fan des auvents colorés assortis à des affichages intelligents et Paris n’en manquait pas non plus comme vous pouvez le voir dans les images ci-dessous. Le jeune homme sur la deuxième photo m’a vu faire la queue pour la prise de vue et a pris la pose, me faisant signe de paix après avoir abaissé l’appareil photo. Il n’a pas été grossier avec moi, et il n’a pas pris ma poche. Excellent résultat !
Ces deux photos sont prises dans un peu plus de lumière que les autres, et ici on voit vraiment le verre utilisé dans le L35AF commencer à briller. Lorsqu’elle est utilisée correctement, cette petite machine de 35 mm produit des images cristallines qui rivalisent avec mes objectifs Canon FD, même dans leurs meilleurs jours.
Mon préféré de ce groupe est celui ci-dessous. Le nom du magasin pose la question, où va-t-on quand on a besoin de se procurer leur orgie fixée? Comme je n’avais pas besoin de leurs services lors de ce voyage particulier, je n’y suis pas entré, mais il m’a semblé que quelques bouteilles de vin suffiraient à remettre n’importe quelle célébration bachique sur la bonne voie.
L’une des choses qui m’arrive souvent lors d’un voyage comme celui-ci lors de la prise de vue avec le L35AF est que j’obtiendrai plusieurs photos qui s’avèrent aussi floues que celle ci-dessous. C’est probablement moins un défaut de la caméra que le mien. Régler la distance en veillant à appuyer légèrement sur le déclencheur jusqu’à ce que la distance correcte soit sélectionnée est assez simple. En fait, me souvenir de le faire à chaque fois semble être quelque chose dont je suis totalement incapable.
Mais cela dit, je ne suis pas tout à fait mécontent de la façon dont cela s’est avéré, et c’est une leçon que la photographie argentique est une science imparfaite, principalement à cause du photographe.
Dans l’ensemble, je suis satisfait des résultats de cette combinaison d’appareil photo et de film. Tourné en basse lumière, le Fujicolor 400 ISO semble capter la richesse des couleurs sombres tout en permettant un bon contraste et un grain agréable. Cet ensemble de photos semble se situer quelque part entre « Photos de vacances des années 80 prises par votre père » et « carnet de route», nous donnant suffisamment d’informations pour mieux comprendre Belleville et les gens qui y vivent à travers leur travail, leurs penchants et les services qu’ils jugent les plus essentiels.
Je suis également ravi d’apprendre que les Parisiens sont absolument ravissants, les rues (du moins pendant que nous y étions) ne sont pas toujours en feu, et comme le disait Curtis Mayfield, tout le monde essaie juste de s’en remettre, tout comme partout ailleurs.
~ Marque
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Bibliographie :
Photos et films d’entreprise. Le guide de survie du photographe/vidéaste corporate.,Ouvrage .
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